UN PETIT PEU DE VOTRE PERSONNAGE:
■ Nom&Prénom: MONTAGUE, Lenore Anabelle Morella
■ Age: 21 ans
■ Nationalité: Américaine
■ Sororité/Fraternité/Activités/Sans idées: [Bizut]
■ Métier (éventuel): vendeuse en librairie à mi-temps
IL Y A LE CORPS ... :
■ Apparence:
Du haut de son mètre 70 et de ses 70 Kilos de muscles, Lenore a l'avantage d'être grande et, quand elle prend du poids, de garder ses proportions : taille marquée, hanches et poitrine développées. Elle a des abdos en tablette de chocolat et des biceps de acier trempé. Le genre de fille qu'il ne faut pas emmerder. Son attitude est nonchalante, étonnamment effacée, détachée. Autant on la repère de loin, autant, quand elle le veut, elle peut se montrer transparente et se fondre dans le décor. Longs, très noirs, ses cheveux sont coupés de façon très moderne, effilés, avec un peu toutes les longueurs et ce qui était à l'origine une frange qui lui couvre les yeux à volonté. Elle ne les attache jamais. Lenore a les yeux noirs, grands, ovales, toujours lourdement maquillés façon "oeil de biche", avec mascara, khôl, eye-liner. Son regard n'est pas sans rappeler celui, indifférent et presque dédaigneux, d'un chat qu'on vient de déranger. Fin, délicat, son visage est assez émacié - ce qui est surprenant pour son poids - et d'une pâleur presque maladive. Ses expressions sont peu marquées, comme si elle refusait de laisser voir ses émotions. Elle sourit parfois de façon très effacée, comme dans le vide. Lenore a un look de zonarde franchement assumé : jeans souvent déchirés, débardeurs, poignets de force, blousons de cuir ou de jean qu'elle a cloutés elle-même, bottes, mitaines de cuir, collier de chien... parfois, mini-jupe et pull trop grand, mais c'est rare. Généralement les gens ont tendance à oublier qu'il s'agit d'une fille - et même d'une assez jolie fille.
■ Signes particuliers: [s'il y a]
Trois anneaux à l'oreille gauche, deux à l'oreille droite et une boucle d'oreille pendante (un crucifix), une bague d'argent à chaque doigt, un tatouage qui représente un corbeau sur l'omoplate droite et une cicatrice à l'arcade sourcilière gauche complètent son apparence.
... ET L'ESPRIT. :
■ Personnalité:
Lenore est quelqu'un de très discret. Dans tous les sens du terme : elle ne se mêle pas de ce qui ne la regarde pas, ne répète jamais ce qu'on lui a confié et ne se fait pas remarquer... sauf dans certains cas très précis. Elle est franche, calme, lucide et honnête. Elle est courageuse, loyale et fidèle. Elle est indépendante, débrouillarde, endurante, rusée, minutieuse, fine, intelligente, audacieuse et n'ayant pas sa langue dans sa poche. Quand elle aime bien quelqu'un, elle peut faire preuve d'un dévouement sans faille et d'un courage étonnant. En revanche, sa morale est pour le moins élastique. Son franc-parler et son audace virent souvent à l'effronterie, voire à l'insolence, et son manque d'éducation est un gros handicap. Quand elle n'aime pas quelqu'un ou quelque chose, elle le fait savoir et s'amuse à jouer de vilains tours à cette personne. Il ne faut pas trop la chercher, sinon, elle réplique de manière... frappante.
Lenore aime avant tout la vie, le monde et sa liberté. C'est une passionnée de musique, qui pratique la guitare depuis l'enfance et le clavier depuis quelques années. Elle aime la solitude, qui est une bien meilleure compagne que la plupart des gens, mais elle aime beaucoup ses quelques amis. Elle aime New York, et surtout le Lower East Side, où elle est née et a grandi. Elle aime bouquiner et les coins tranquilles, où elle peut gratter sa guitare et chanter sans gêner personne... et fumer sa clope. C'est également une grande amatrice de boxe, qu'elle pratique depuis l'enfance. Elle déteste être enfermée, ça la rend dingue. Elle a une sainte horreur de tout ce qui ressemble de près ou de loin à l'autorité ou à la police et passe sa vie à contourner, voire à mépriser les règlements. Elle ne supporte pas qu'on fasse du mal aux enfants, et gare à celui qui s'en prendrait à sa famille ou ses amis, même verbalement : elle a un sacré crochet du droit... Et elle a quelques tics : mordre l'extrémité d'un crayon, le coincer entre l'index et le majeur comme une cigarette quand elle parle pour souligner ses paroles, pianoter sur la table en faisant claquer ses ongles.
SON HISTOIRE, SA VIE
■ Liens: Un frère, plus jeune, Paul, qu'elle aime tendrement et sur qui elle veille jalousement. Gare à qui oserait toucher à lui, il aurait sa soeur sur le dos immédiatement.
Ses deux meilleurs amis : Elijah Crow, gentil geek surdoué de seize ans, qui se demande des fois un peu ce qu'il fiche là et qu'elle a pris sous son aile ; et David Marlowe, 25 ans, étudiant en médecine parce que son père en a décidé ainsi, mais qui rêve de devenir acteur.
■ Histoire :
7 juin 1988. Charles Montague, 19 ans, patron de bar et guitariste amateur quoique talentueux, et Henrietta Norway, 18 ans, étudiante en école de journalisme, se marient. Henrietta est enceinte, et même largement. Ce n'est pas qu'ils s'aiment, mais puisqu'elle est enceinte... Personne ne remarque pendant la cérémonie que jamais les mariés ne se regardent ni ne se parlent, à l'exception des paroles rituelles.
1er septembre 88 : un jeune homme court dans les rues de New York. Il esquive les passants, traverse les rues au pas de course. Ce jeune homme vient d'être papa d'une petite fille. Une fille qui a pour nom Lenore.
L'année suivante, Charles et Henrietta ont un deuxième enfant, un fils, nommé Paul. Alors que Paul se montre extrêmement proche de ses enfants, Henrietta, elle, se détache d'eux et ne leur montre que le minimum vital d'intérêt. Les enfants grandissent tranquillement entre leur appartement et le bar de leur père, le Jolly Roger, à dans le Lower East Side. Une autre personne apparaît dans le paysage : Veronika, la soeur aînée de Charles. C'est une femme d'une petite trentaine d'années, avec un caractère bien affirmé, qui impressionne beaucoup sa nièce et son neveu, et se dispute fréquemment avec sa belle-soeur. Lenore aime beaucoup son petit frère, plus fragile qu'elle, et est très complice avec lui. Une vie normale, quoi... Rien ne laissait penser qu'elle pourrait basculer ainsi...
Lenore a six ans quand la police fait irruption chez elle et arrête son père pour meurtre. Elle ne saura jamais quel crime exact son père a été accusé d'avoir commis. Toujours est-il que, juste avant le procès, sa mère divorce et disparaît de sa vie et de celle de son frère. Lenore et son frère sont alors recueillis par sa tante Veronika, qui prend en charge leur éducation, tient le bar et les emmène voir leur père à la prison. Elle entreprend, en plus de l'école, d'apprendre à Lenore la guitare et la boxe pour canaliser son agressivité. Deux ans plus tard, Charles est libéré quand les vrais meurtriers sont enfin arrêtés. Il reprend son bar, ses enfants, retrouve sa soeur. Sa fille prend la maison en main et se met à materner son père. La faune qui fréquente désormais le bar la fascine. Elle aime de plus en plus y trainer, y apprend la musique et y prend des habitudes et des traits de caractère. Elle continue la boxe au passage.
Elle fait ses années de lycée à New York, comme son frère, élève ni spécialement brillante, ni spécialement trollesque, bénéficiant toutefois d'une année d'avance. Très solitaire, elle ne fait partie d'aucun des groupes préexistants. Elle n'est pas populaire, n'est pas cheer-leader, ne fait pas de foot, joue certes de la musique, mais en solo, n'est pas une geek ni une nerd, n'est pas une gothique... on ne sait pas comment la définir et au final, elle reste dans son coin, au point qu'au self, elle doit souvent balancer son déjeuner directement au rebut, à défaut d'une place où s'asseoir.
Elle a cependant des amis. Deux. Elijah Crow, jeune surdoué arrivé du Nevada, de cinq ans son cadet, cible favorite des durs et autres caïds du lycée, attire d'autorité la sollicitude et l'amitié de Lenore, qui prend l'habitude de le défendre et, au fil des années, se laisse apprivoiser par ce gamin dont la vie est loin d'être rose et qui semble si avide d'affection. Elle prend l'habitude de l'inviter au bar et chez elle, veille sur lui comme sur son frère. Pour se moquer, il prend l'habitude de l'appeler "maman", ce qui la fait sourire. David Marlowe, lui, est un fils à papa rebelle, qui s'est fait virer de trois lycées privés avant de débarquer dans celui de Lenore. Révolté, exalté, idéaliste, passionné, il intrigue Lenore, qui ne tarde pas à comprendre la souffrance morale qui se cache derrière la façade provocatrice du garçon. Leurs premiers contacts sont houleux, et même hostiles... Mais finalement à force de patience, Lenore parvient à percer les défenses de David et, lui aussi, le prend sous son aile. Figure forte, maternelle, depuis l'enfance, elle accepte sans broncher d'endosser ce rôle de "maman" de remplacement pour ses amis. Rôle qu'elle remplit encore aujourd'hui.
Lenore obtient son Bac sans difficultés et sans perdre son année d'avance. Ce qui lui vaut une première bourse d'études au mérite. Elle a postulé pour plusieurs universités. Une seule a répondu favorablement : Cyprus Rhodes. C'est également là que David a été accepté, grâce au "soutien" de son père, qui veut à toutes forces que le jeune homme étudie la médecine. Quant à Elijah, ses prouesses, explosant l'échelle, lui ouvrent les portes des plus prestigieuses universités, même celles de Harvard ou du MIT... Mais le jeune homme, ne voulant pas revivre une nouvelle fois le cauchemar de débarquer seul dans un lieu inconnu, plus jeune que les autres de cinq ans au moins, préfère rejoindre ses amis pour une première série de diplômes, le temps d'atteindre un âge plus "normal" pour un universitaire, avant de se lancer dans la jungle d'Harvard. Il étudie donc actuellement la psychologie, comme Lenore. Tous deux sont en quatrième année (l'équivalent de notre M1) et David vient de repiquer sa troisième année de médecine.
Jusqu'ici, Lenore n'a prêté qu'une attention relative aux sororités et fraternités. A tout prendre, elle préfèrerait se faire passer pour un garçon et intégrer une fraternité plutôt qu'une sororité, mais cela n'étant pas possible, elle se contente de se tenir à l'écart. Cela dit, elle n'a rien contre non plus. Pour sa quatrième année, elle serait même tentée de faire l'expérience...
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Sujet: Lenore Montague [sans opinion] ![Lenore Montague [sans opinion] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif){kind=icon}
Ven 18 Déc 2009, 20:01
